Depuis plus de trois ans, l'association « Je TEDuque Corse » cherche à faire « de la différence un atout ».Pour atteindre ce but, les parents d'enfants souffrant d'autisme ou de syndromes apparentés ont longtemps confronté leurs expériences et proposé des pistes susceptibles de les amener, en douceur, sur le chemin de la sociabilisation.
Leur détermination et leur courage ont fini par porter ses fruits. Aujourd'hui, les professionnels tendent l'oreille pour tenter de gommer les manques et les familles ne sont plus seules face au handicap.
« Permettre à tous les enfants d'apprendre »
Invitée par l'association à animer une journée de formation, à la salle polyvalente de Borgo, la formatrice Agnès Woimant a su trouver les mots pour convaincre. Oui, il existe des outils pédagogiques pour aider l'enfant à entrer dans les apprentissages. Non,« il n'y a pas les enfants qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas ».La maman d'Aymeric, âgé de 14 ans et diagnostiqué « autiste sévère », a participé à la rédaction du guide relatif à la scolarisation des élèves présentant de l'autisme ou d'autres troubles envahissants du développement (TED). Lors de cette journée d'échanges, « qui représente un grand moment de la vie de l'association »,elle a sensibilisé les psychologues, orthophonistes, personnels de l'ADMR et enseignants aux méthodes d'accompagnement. L'objectif est de permettre « à tous les enfants d'apprendre », martèle Angeline Castel, la présidente de « Je TEDuque Corse » qui considère que ces élèves « sont autrement capables. Ils ont des compétences et parfois, en cours, il suffit de reformuler la question pour leur éviter le blocage ».C'est la raison pour laquelle, l'intervenante est venue présenter des ouvrages spécifiques, déclinés en plusieurs niveaux.
« Pas assez de moyens trop de retards… »
Des syllabes, des images, des sons à retrouver, illustrés de façon ludique. Un vocabulaire propre aux passions de chacun et, à chaque fois, une nouvelle méthode pour initier l'enfant à la lecture. «Il faut savoir que sur toutes les formes d'autisme connues, seules 30 % engendrent une déficience intellectuelle. Près de 70 % des enfants peuvent donc intégrer l'école. Pour certains au rythme d'un mi-temps qui sera complété par un travail avec l'éducateur spécialisé »,souligne Agnès Woimant. Convaincue que « l'école sert à former des adultes dans la vie et cela vaut aussi pour les autistes ».
Sans pour autant passer sous silence les difficultés et les moyens que cela implique, Agnès Woimant estime que le succès de cette pratique dépend notamment de « la volonté de l'Éducation nationale ». Si elle s'est d'abord réjoui des avancées notables impulsées par la loi handicap 2005 depuis, elle pointe d'importantes contradictions. « Ce qui pose problème c'est le recrutement des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Leur situation est précaire. Elles ne sont pas formées et peu nombreuses. »Concernant la création des hôpitaux de jour, elle pense que « les enfants doivent être stimulés en permanence et les structures qui servent de garderie sont inutiles ».
Pour aider les enfants à se faire une place dans la société, elle a ainsi proposé aux professionnels présents de chercher à« exploiter les capacités des enfants ».Une méthode « longue parfois douloureuse »,qui a néanmoins fait ses preuves en permettant de lever l'étiquette « d'autiste » sur le cartable de nombreux élèves.
Julie quilicI
jquilici@nicematin.fr
Leur détermination et leur courage ont fini par porter ses fruits. Aujourd'hui, les professionnels tendent l'oreille pour tenter de gommer les manques et les familles ne sont plus seules face au handicap.
« Permettre à tous les enfants d'apprendre »
Invitée par l'association à animer une journée de formation, à la salle polyvalente de Borgo, la formatrice Agnès Woimant a su trouver les mots pour convaincre. Oui, il existe des outils pédagogiques pour aider l'enfant à entrer dans les apprentissages. Non,« il n'y a pas les enfants qui peuvent et ceux qui ne peuvent pas ».La maman d'Aymeric, âgé de 14 ans et diagnostiqué « autiste sévère », a participé à la rédaction du guide relatif à la scolarisation des élèves présentant de l'autisme ou d'autres troubles envahissants du développement (TED). Lors de cette journée d'échanges, « qui représente un grand moment de la vie de l'association »,elle a sensibilisé les psychologues, orthophonistes, personnels de l'ADMR et enseignants aux méthodes d'accompagnement. L'objectif est de permettre « à tous les enfants d'apprendre », martèle Angeline Castel, la présidente de « Je TEDuque Corse » qui considère que ces élèves « sont autrement capables. Ils ont des compétences et parfois, en cours, il suffit de reformuler la question pour leur éviter le blocage ».C'est la raison pour laquelle, l'intervenante est venue présenter des ouvrages spécifiques, déclinés en plusieurs niveaux.
« Pas assez de moyens trop de retards… »
Des syllabes, des images, des sons à retrouver, illustrés de façon ludique. Un vocabulaire propre aux passions de chacun et, à chaque fois, une nouvelle méthode pour initier l'enfant à la lecture. «Il faut savoir que sur toutes les formes d'autisme connues, seules 30 % engendrent une déficience intellectuelle. Près de 70 % des enfants peuvent donc intégrer l'école. Pour certains au rythme d'un mi-temps qui sera complété par un travail avec l'éducateur spécialisé »,souligne Agnès Woimant. Convaincue que « l'école sert à former des adultes dans la vie et cela vaut aussi pour les autistes ».
Sans pour autant passer sous silence les difficultés et les moyens que cela implique, Agnès Woimant estime que le succès de cette pratique dépend notamment de « la volonté de l'Éducation nationale ». Si elle s'est d'abord réjoui des avancées notables impulsées par la loi handicap 2005 depuis, elle pointe d'importantes contradictions. « Ce qui pose problème c'est le recrutement des auxiliaires de vie scolaire (AVS). Leur situation est précaire. Elles ne sont pas formées et peu nombreuses. »Concernant la création des hôpitaux de jour, elle pense que « les enfants doivent être stimulés en permanence et les structures qui servent de garderie sont inutiles ».
Pour aider les enfants à se faire une place dans la société, elle a ainsi proposé aux professionnels présents de chercher à« exploiter les capacités des enfants ».Une méthode « longue parfois douloureuse »,qui a néanmoins fait ses preuves en permettant de lever l'étiquette « d'autiste » sur le cartable de nombreux élèves.
Julie quilicI
jquilici@nicematin.fr
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